Un peu de lecture

Si vous avez lu quelques-uns de mes articles sur ce blog, vous aurez peut-être constaté que plusieurs parlent d’identité. Et je n’en parle absolument pas car j’aurais tout compris et que je suis complètement libre dans l’expérience, mais plutôt car j’en avais (et en ai) moi-même besoin, et que depuis deux bonnes années maintenant, Dieu insiste avec moi sur le sujet. Ma perte auditive aura joué grandement dans l’affaire, et il faut finalement savoir tirer le meilleur dans le pire.
Si vous venez pour la première fois ou récemment, il y avait, entre autres, des articles sur les émotions, les limites,  d’être réconcilié , etc.

Cette année, il a fallu « creuser » plus profond et tous ces « outils » qu’il a semé au fil des ans m’ont été et me sont aujourd’hui d’une grande utilité. J’ai aussi bénéficié ces derniers mois de livres écrits par des personnes plus avancées sur ce chemin et dont le processus de guérison est plus abouti.

Voici donc quelques lectures qui vous intéresseront peut-être, si ce vaste sujet de l’identité vous interpelle aussi :

Les chemins d’une spiritualité émotionnellement saine de Peter Scazerro.
Je ne m’attendais pas du tout à ce que ce livre parle autant d' »intériorité », même s’il concerne aussi et surtout ses expériences dans le domaine émotionnel, ce qu’il entend par maturité (et donc immaturité), ses témoignages et la façon dont lui a pu grandir dans ce domaine. Ce livre aborde notamment les thèmes des émotions, des conflits, des murs (épreuves), de maturité émotionnelle et donc spirituelle. Quelques passages du livre :
« Un des plus grands obstacles à la connaissance de Dieu est notre manque de connaissance de nous-mêmes. Ainsi, nous finissons par porter un masque, devant Dieu, vis-à-vis de nous-mêmes et devant les autres. Et nous ne pouvons devenir conscients de nous-mêmes si nous éteignons notre humanité par peur de nos sentiments. Cette peur conduit à un refus de nous connaitre nous-mêmes tels que nous sommes vraiment et retarde le développement de notre croissance en Christ. »
« Nous sommes appelés à considérer les autres comme plus importants que nous-mêmes. Nous sommes appelés à abandonner notre vie pour les autres. Mais rappelez-vous que vous devez d’abord avoir un « moi » pour pouvoir l’abandonner. Prendre soin de soi n’est jamais un acte égoïste. C’est simplement une bonne gestion du seul cadeau que j’ai reçu, le cadeau que j’ai été chargé d’offrir aux autres. A chaque fois que nous pouvons écouter notre vrai moi et lui donner les soins qu’il requiert, nous ne le faisons pas seulement pour nous-mêmes mais pour tous ceux avec lesquels nous sommes en contact. »

Libérée de la honte de Christine Caine.
C’est une femme et peut-être que les femmes se sentiront plus interpellée de le lire, cependant les hommes peuvent tout autant lutter avec la honte et être ainsi touchés par la vie de Christine, son chemin et ses expériences. Comme je l’ai lu avant le déménagement et qu’il est toujours en carton, je ne peux vous citer qu’une seule phrase dont je me souviens : « Faire sortir un esclave de l’esclavage et faire sortir l’esclavage de l’esclave sont deux choses radicalement différentes ». Et la description sur les sites marchands : Ce livre vous aidera à apprendre, ou réapprendre, à définir votre identité en Christ et retrouver votre destinée comme Dieu la voit.

La vision du stade de Jonathan Valbon.
C’est ma lecture la plus récente et ce livre m’a vraiment touchée (et parfois fait rire aussi, il amène les choses avec une bonne dose d’auto dérision). Lorsque j’ai lu la description et que j’ai vu « traversée du désert », « souffrances », « dépouillement », « remises en question », mais aussi « victoire », « restauration », j’ai eu envie de le lire. Même si son histoire personnelle ne parlera peut-être pas à tous, car elle lui est spécifique, ses rencontres, conversations et expériences avec Jésus vous toucheront forcément. Il aborde, avec une mise à nu rare, le thème des blessures de l’enfance (nous sommes tous concernés) et parle aussi de sujets plus sensibles comme la pornographie (qui parlera peut-être à certains de nos lecteurs ici). Il y a également une petite « boite à outils » sympa à la fin du livre sur le pardon, l’identité orphelin/fils. Un livre qui nous amène droit vers le coeur du Père. C’est presque exclusivement du témoignage, ce qui me touche le plus dans les livres (raison pour laquelle je parle souvent de mes expériences dans mes articles, pour rendre les choses concrètes, alors si c’est aussi votre façon de fonctionner, allez-y !). Choisir un passage n’a pas été facile, alors j’en mets trois :
« J’avais besoin de tout perdre pour être en mesure de recevoir ce que lui voulait me donner. Perdre tout ce à quoi je tenais tant, perdre ma capacité à aimer, à donner, afin de recevoir tout de lui. C’est seulement à cette seule condition que je peux expérimenter la liberté qu’il veut me donner, même si je dois vivre un long chemin de restauration avant de la toucher! »
« Je comprends que lorsque j’observe les gens avec le regard de Dieu, cela efface mon propre jugement. Quand je perçois le coeur de ces personnes, leurs histoires personnelles, je ne peux pas ne pas les aimer, ne pas avoir compassion d’elles… Dieu m’apprend à voir les gens tels qu’ils sont, derrière leurs carapaces. »
« J’ai compris que l’âme humaine possède cette capacité à enfouir des traumatismes, des souvenirs sombres, en emmurant à jamais les personnes qui nous ont offensés. Nous les jetons aux oubliettes, à la merci de la rouille, pourrissant au fond de notre âme pour toujours. Nous croyons que personne ne les voit, sauf que Dieu, lui, le sait. Le cercle vicieux qui se met en place est le suivant : plus je suis offensé, moins je suis tendre au pardon et plus j’enferme de personnes ».

L’offense, l’arme cachée de Satan de John Bevere.
Il n’y a pas de restauration (et je ne parle pas là des relations) sans pardon (puisque nous sommes tous des êtres qui avons été blessés… et le sommes peut-être encore) ; pas de découverte d’identité sans passer par les zones sombres de nos offenses afin de les règler en Christ. Ce livre est l’occasion d’ouvrir la « boite à offenses » afin de ne plus les étouffer au fond de nous avec des « c’est pas grave » ou de faux « j’ai pardonné ». Je n’ai plus le livre pour vous en citer un passage, mais l’amie qui me l’a prêté a écrit un article ici qui vous donnera peut-être envie de le lire.

 

Bien entendu le livre qui, avec les yeux du coeur bien éclairés, nous aidera le plus dans ce chemin de restauration, guérison et de découverte de qui nous sommes en Lui, c’est la Bible !

 

 

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2 réponses sur “Un peu de lecture”

  1. Madame Claire
    Bonjour,je m excuse,je n est pas pu lire,vos autres articles.
    Ça m interesse.mon prenom est Anne,je suis une femme’dans le Seigneur Jesus et moi,j ai commencer depuis trois a prendre soin de moi à 57 ans passer,je trouve quec est important aussi pour Geneviève ma maman.
    Ou8,j ai déjà fait de la boulimie étant jeune,je m en suis sortie.
    Avant je suivait Mr tout vos articles La nouvelle Jérusalem.
    Pardon j’ai manquer plusieurs jours.
    Je vous redonnerai mon adresse mail.
    Oui,je crois que nous sommes le temple du’Saint Esprit bien sur notre corps Excellente fin de journée. Anne Gendreau

    1. Carapaces, conflits, blessures, souvenirs sombres, pardon…tout « l’arsenal » des personnes « emprisonnées »… Ôter le masque, vivre la restauration jusqu’à la victoire, la lumière… Merci Claire pour ton aide précieuse…

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