Tu es ma/mon préféré(e)

Un nouvel article sur l’identité, vous le savez maintenant, c’est un de mes sujets (toujours en cours) d’exploration favori.

« Ma tête le sait, mais parfois mon coeur non »

Nous connaissons si souvent les choses « en surface », par des mots, des concepts, des théologies, mais au fond, tout au fond, qu’en est-il vraiment ?
Dans un très ancien article, j’avais raconté ce que mon fils ainé m’avait répondu, alors qu’il n’avait que 4 ans, lorsque je lui avais demandé très innocemment : « Laël, tu sais que je t’aime ? ». Je ne doutais pas du « Oui, je sais » qui allait suivre parce que mon amour pour lui était immense et que je ne cessais de le lui dire. Et pourtant… « Ma tête le sait, mais parfois mon coeur non » fut sa réponse, et au vu de son âge à l’époque, je crois qu’elle lui était inspirée (et que c’était réellement ce qu’il ressentait). D’ailleurs, mon petit coeur de maman s’était serré (aussi car je me demandais si mes actes pouvaient lui faire penser l’inverse que ce que ma bouche lui déclarait quotidiennement).

Nous avons bien plus que 4 ans et pourtant, nous sommes pour certains comme ce petit garçon, aujourd’hui plus grand, mais qui je le sais, doute parfois encore de mon amour. N’en est-il pas de même pour nous de temps en temps, ou plus souvent qu’on ne le pense ? Notre tête sait combien notre Père nous aime, mais notre coeur parfois l’oublie, ou en doute.
Plus j’explore en profondeur (dans mes profondeurs), plus je suis honnête et en vérité avec moi-même et plus je prends conscience de mes réelles pensées, celles que je n’ose m’avouer, ce qui se cache sous les belles (et réelles) « théologies » que ma tête croit. Les pensées que j’ai à mon sujet, au sujet des autres et surtout au sujet de Dieu vis à vis de moi. Et je m’aperçois que je crois encore à des mensonges. En étant vraie sur ce que je pense, Dieu peut alors agir, déraciner le mensonge et le remplacer par sa vérité. Mais ça prend un peu de temps et surtout, il faut plonger quotidiennement à la Source pour ne pas l’oublier !

Tu es ma/mon préféré(e)

C’est donc lors d’un de ces temps en profondeur, a accepter la réalité de mes forteresses de pensées… que je ne détaille pas… que mon Papa m’a dit « Tu es ma préférée ». Non, ne soyez pas jaloux/ses. S’il me l’a dit, c’est qu’il vous le dit aussi, bien entendu.

Cette phrase a tout de suite fait écho (Dieu sait si bien utiliser ce qui peut faire résonance en nous). J’ai pensé à ce que je dis moi-même à mes enfants : « Tu es mon préféré numéro… » (en leur expliquant bien que ce n’est pas un ordre de préférence, mais leur ordre d’arrivée, ou pour Eléanore avec sa particularité « Tu es ma fille préférée »). Après ce temps, j’ai relu ce livre pour enfants, trop mignon, de trois oursons qui se demandent si leurs parents ne préfèrent pas leurs frères/soeur. Il s’appelle « Vous êtes tous mes préférés » dont je vous mets quelques extraits à la fin de l’article.

Alors bien entendu, ce n’est pas une préférence en terme de supériorité, mais en terme d’égalité. Quelques jours après ce temps avec Dieu, j’ai vu cette petite vidéo de Joseph Prince (en anglais) qui parle d’un terme utilisé deux fois dans le nouveau testament « highly favored » (hautement favorisé/préféré). Une fois pour Marie et l’autre fois pour nous.

« Réjouis-toi, hautement favorisée, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre les femmes ». (Luc 1:28)

« à la louange de la gloire de sa grâce, par laquelle il nous a rendus hautement favorisés dans le bien-aimé ». (Ephésiens 1:6)

Nous sommes hautement favorisés, préférés, acceptés, aimés, chéris dans le bien-aimé. Christ en nous, nous rends tous favorisés.

Vous connaissez sans doute ce passage :

Pierre a déclaré : « Maintenant, je sais avec certitude que Dieu ne fait pas preuve de favoritisme envers les gens mais traite tout le monde sur la même base. » (Actes 10:34)

La vie de Christ est en chacun de nous et tes circonstances, tes perceptions, ne devraient jamais être une jauge de la préférence ou non de Dieu envers toi et l’histoire de Job en est un parfait exemple (même si c’est un texte dans l’ancien testament).

J’aime chacun de mes enfants avec la même intensité, mais chacune de leurs particularités me fait vivre la relation avec eux différemment. Une fille et un garçon, ce n’est pas la même chose, et chacun de nos garçons ont aussi des personnalités tellement différentes. Et si Dieu voit la vie du Fils en nous, il nous voit aussi avec chacune de nos singularités, avec notre identité propre, qu’il affectionne et qu’il veut que nous embrassions (je parle de notre véritable identité, pas de la « fausse »). Dieu n’a pas fait de nous des clones !

Identité et destinée


Et identité et destinée vont de paire, même si l’identité doit, je le pense, toujours précéder la destinée.

« Il est beaucoup plus important de savoir qui vous êtes que de savoir où vous allez ou même ce que vous pouvez faire. »

Lisa Bevere


Ton identité n’est pas la même que celle de ton frère ou de ta soeur. Et de ce fait l’appel sur ta vie n’est pas le même que celui de ton voisin, parce que vous n’avez pas la même personnalité. Jésus sait pour quoi tu es fait(e) et où tu feras des exploits avec Lui et en Lui. Certains sont faits pour semer, d’autres pour moissonner (et vice versa). Certains sont appelés à ouvrir des portes, d’autres à en fermer, d’autres à conduire les autres au travers des portes ouvertes par certains, ou encore à prendre soin des autres une fois entrés dans ce « nouvel endroit ». Et chaque prophète, pasteur, chantre, directeur d’entreprise, agriculteur etc. a sa propre couleur. Que tu sois différent, que tes circonstances soient différentes ne fait pas de toi un « moins aimé », « moins équipé », « moins talentueux ». Tu es la/le favori(te) de Dieu au milieu des favoris, la/le préféré(e) au milieu des préférés, non parce que tu es « au-dessus », mais parce que tu jouis de la même grâce et du même amour inconditionnel, de la même vie de Christ en toi.

Mais comme les deux (identité et destinée) sont liés : plus tu comprendras qui tu es (et l’accepteras), plus tu embrasseras naturellement ta destinée ! Certains embrassent plus leur destinée que d’autres, car ils embrassent plus leur identité que d’autres.

Je t’encourage donc à demander à Dieu de changer tes pensées sur qui tu es ! Pas afin d’être auto-centré sur toi, bien entendu. Lui permettre de changer nos pensées commence d’abord par être en vérité avec soi-même et oser être honnête avec ses raisonnements les plus cachés. Et lorsqu’on atteint ces forteresses, Dieu peut planter à la Source, Sa pensée.

Je crois que c’est Mère Teresa qui disait (je n’ai pas vérifié la source) :

« Fais les choses pour les gens non pour qui ils sont ou ce qu’ils font en retour, mais à cause de qui tu es ».

Je vous laisse avec cette citation :

« Tout ce que nous faisons commence par une pensée. Si nous voulons changer quelque chose dans notre vie, nous devons d’abord changer notre façon de penser. »

Dr Caroline Leaf

Et avec les dernières images de ce livre pour enfant que j’affectionne encore plus qu’avant :

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2 réponses sur “Tu es ma/mon préféré(e)”

  1. Trop beau ton billet Claire, comme d’habitude 😍 ! Et Annick m’enlève les mots de la bouche (ou plutôt du commentaire 😉), je le reçois moi aussi, en cette veille de Noël, comme un précieux cadeau ! Si encourageant, si impactant et inspirant !
    Merci ! 💝

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