Ô toi qu’aime mon âme…

« Dis-moi, ô toi qu’aime mon âme, où tu pais ton troupeau, et où tu le fais reposer sur le midi ; car pourquoi serais-je comme une femme errante auprès des troupeaux de tes compagnons ? » (Ct 1:7)

Le lieu le plus important à trouver, pour chacun d’entre nous, est sans nul doute celui où le divin berger fait paître son troupeau. Quel est cet endroit ?

L’Amoureux de notre âme n’est pas un séducteur compulsif dont les richesses infinies seraient un prétexte pour nous balader sans fin dans les milieux les plus prestigieux… Il ne cherche pas en premier notre excitation ni notre exaltation. Cet Amoureux éternel, expert dans l’art d’aimer, ne cherche que la vérité de notre être, les profondeurs de notre âme, le joyau aux infinies facettes qu’est notre cœur.  Il sait que l’environnement intérieur du repos, de la sécurité, de la paix, de la satisfaction, du sentiment d’appartenance, du soin, est le terreau de l’amour en ”esprit et en vérité”.

« L’Éternel est mon berger, je ne manque de rien ». Si nous connaissons ce Berger, nous sommes satisfaits. Si ce n’est pas le cas, alors comme la bien-aimée, consciemment ou non, nos profondeurs soupirent ”Dis-moi, ô toi qu’aime mon âme, où tu pais ton troupeau, et où tu le fais reposer sur le midi…?”

Heureusement, la bien-aimée nous dévoile les débuts de sa quête amoureuse.  Et si nous ignorons pour nous-mêmes ces prémices-là, il se pourrait que nous restions “une femme errante auprès des troupeaux de tes compagnons”… 

Mais voilà,  la bien-aimée nous décrit le lieu par excellence où elle goûte à la Présence essentielle, à la partie de son être où elle hume le parfum de son divin berger « Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, il repose toute la nuit entre mes seins. » ( Ct 1:13). Ce lieu du coeur avec ses profondeurs intimes, devient « Notre couche est un lit de verdure…« . (Ct 1:17).

Si c’est vraiment l’amour que nous cherchons, le vrai Berger s’occupera toujours de nous installer avec Lui dans le lit caché de notre âme – le repos des verts pâturages et la tranquillité des eaux calmes.  (Ps 23:2).

À suivre…

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