Dès son origine, le christianisme a été la proclamation de la joie, de la seule joie possible sur terre… Sans la proclamation de cette joie, le christianisme est incompréhensible. C’est seulement en tant que joie que l’Église a été victorieuse dans le monde, et elle a perdu le monde quand elle a perdu la joie, quand elle a cessé d’en être un témoin crédible. De toutes les accusations contre les chrétiens, la plus terrible fut prononcée par Nietzsche quand il disait que le christianisme n’avait pas de joie…
« Car voici, je vous apporte des nouvelles de grande joie », c’est ce qui commence l’Évangile et voici ce qui le termine : « Et ils l’ont adoré et ils sont revenus à Jérusalem avec une grande joie… « (Luc 2:10, 24:52). Nous devons retrouver le sens de cette grande joie.
D’Alexander Schmemann, très reconnu théologien orthodoxe (traduction en français d’un extrait du livre « For the Life of the World »)