« Et ne nous conduis point en tentation, mais délivre-nous du mal » (Matthieu 6:13)
« Notre Père qui est aux cieux… » qu’enseignait Jésus peut être pour l’Eglise une formidable révélation de l’oeuvre déjà accomplie de Dieu… ou une sorte de mixture d’espérance de l’Ancienne Alliance avec une mauvaise compréhension de la Nouvelle !
Au contraire, saisissons-nous de cette prière à travers le filtre de Christ et Christ crucifié ! Ainsi nous ne verrons et ne parlerons plus de la même façon de la volonté divine, du règne, de la provision, du pardon et de la tentation…
Le terme « délivrer » dans le verset cité, possède une signification particulière en grec : « attirer à soi-même » plutôt que d’être simplement sauvé de quelque chose. Christ a effectivement attiré tout homme à Lui (Jn 12:32), afin qu’en Lui nous soyons transportés de l’autorité des ténèbres au royaume de son Fils bien-aimé ! En lui, nous sommes devenus justice et sainteté de Dieu, libres de la tentation et du péché.
Désormais notre plus grande « tentation » c’est Christ et notre délice en Lui ! Avec le dernier Adam, maintenant c’est le fruit exquis de l’arbre de la vie qui nous tente !
Dieu nous a bien conduit « loin » de la tentation en un « lieu parfaitement sauf » : en Son Fils. « Or, à celui étant puissant pour vous préserver de toute chute, et vous présenter sans tâche et dans l’allégresse en sa glorieuse présence » (Jude 1:24)