« Mais parez-vous de l’homme caché du coeur, qui n’est pas corruptible, d’un esprit doux et calme, l’ornement d’excellence de Dieu » (1 Pi 3:4)
Le Bon Trésor du Coeur.
La nouvelle et parfaite création que nous sommes en Christ n’est pas seulement une histoire de bonne théologie ou de mauvaise théologie, ou bien même d’y croire assez ou pas ! Sinon nous nous demanderions sans cesse si nous croyons assez et si nous connaissons assez ! (2 Cor 5:17 , Hb 10:14 , Eph 1:4 , 1 Cor 8:1)
Cette création sans « précédent » (en grec « kainos »), tissée dans la nature divine de Christ est avant tout une réalisation, une communion, une relation au nouveau coeur qui nous a été transplanté ! Là où demeure l’Esprit ! (Ez 18:31, Rm 2:29, Lc 12:34, Mt 12:35, Pv 4:23)
Et ne soyons pas si académiques au point de nous demander (voir argumenter) sur ce qu’est vraiment notre coeur spirituel ! Certains diront qu’il s’agit en premier de notre esprit, d’autres de notre âme, d’autres encore du siège de l’esprit et de l’âme ! En fait tout comme notre coeur physique (l’organe) est au centre de toute la circulation du sang, et donc de la vie de notre corps (environ 100 000 battements par jour !), ainsi notre nouveau coeur spirituel est le centre et donc d’une certaine manière le Tout de notre être en Christ. (2 Cor 4:6, Rom 5:5, 2 Cor 1:22, Mt 13:19, Rm 10:8)
Quoiqu’il en soit, au-dedans de nous demeure une Réalité spirituelle au-delà de nos rêves les plus fous. Cette réalité est une Personne Aimante et Toute Puissante, partageant sa nature avec l’Homme. On peut l’appeler Dieu, Père, Christ, Esprit Saint, Esprit de Jésus, Esprit de Christ, Souffle divin, Royaume de Dieu, etc. (et encore je passe les noms hébreux….), au final on parle tous de cette même Personne transcendant tout ce que nous pouvons concevoir !
Ce trésor sur-excellent au-dedans de nous est appelé à être exploré, goûté, perçu, « testé », touché, senti, entendu ! Mais si nous restons au stade de la bonne doctrine, de la bonne confession et de la bonne compréhension, en plus de devenir un poil présomptueux, nous serons frustrés, voir découragés de louper la vraie découverte du Don d’en-haut, du Puits Inépuisable ! (Jn 4:10-11, Pv 5:15)
Le bâton de Moïse avait frappé le rocher – Christ – d’où sont sortis les eaux vives ! Jésus Christ sera Lui-même frappé, percé en Son Coeur, afin que sortent les eaux de son flanc ! Sa Croix a été définitivement plantée sur notre coeur – Sa demeure – et a libéré les sources jaillissantes de « l’Homme caché du coeur » !
Laissons-nous couler en Lui, attirer vers Lui, au-dedans de nous. Dans les premières « obscurités » pas toujours très confortables à franchir, nous nous parons de l’Homme caché du coeur dont mystiquement nous sommes déjà revêtu – Christ. (Col 3:10, Ga 3:27)