Jean : 6: 28 » Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu? «
Dans ces temps particuliers d’une profonde réforme de notre christianisme, cette question revient souvent : « Que doit-on faire pour accomplir les oeuvres de Dieu ? ». Puisque la Justice est une des oeuvres de Dieu on s’interroge de la même manière « Que doit-on faire pour accomplir la justice de Dieu ? ». Puisque la guérison est une des oeuvres de Dieu, la même question surgit « Que doit-on faire pour manifester la guérison ? ». Et puisque l’Eglise est également une oeuvre de Dieu, alors « Que doit-on faire pour vivre l’Eglise, pour être l’Eglise ? ». Et ainsi de suite… Finalement on peut vite se poser la question pour tout ce qui découle des oeuvres de Dieu.
On peut tous se reconnaître au moins une fois sur la photo concernant ces questions… Après tout la bible nous encourage à être partenaire avec Christ, à réaliser que nous sommes participants de la vocation céleste ! Elle nous dit aussi que la foi sans les oeuvres est une foi morte ! Alors cette interrogation paraît bien légitime !
Le passage de Jean 6 nous montre des gens qui se demandent vraiment ce qu’ils peuvent faire pour recevoir la nourriture d’en haut, pour hériter de la vie éternelle et accomplir ce travail divin ! En effet juste avant Jésus leur disait: « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau ».
A l’heure actuelle, quasiment toutes les fondations du christianisme sont ébranlées par Dieu Lui-même. Et Jésus pourrait encore nous dire la même chose « Travaillez non pour les choses d’en bas, non pour les oeuvres toutes humaines, mais pour celles qui sont d’en haut, celles qui demeurent, et dont le Fils de l’homme en sera la source » ! Cet echo a déjà raisonné dans le coeur de plusieurs dans le peuple de Dieu. Ils se retirent alors de toutes les oeuvres qui sont d’en bas, de celles qui trouvent généralement leur source en l’Homme. Et désormais ce peuple docile à l’appel de Dieu, se pose la même question qu’au temps de Jésus : « Mais alors que doit-on faire pour faires les oeuvres de Dieu ? »
Cette « frustration », cette perte de repère et d’illusion sur ce qu’on a cru être « les oeuvres de Dieu » est positive bien qu’éprouvante. Et forcément au bout d’un certain temps à l’intérieur de soi, au delà même de tout ce que nous pouvons dire ou donner comme impression, cette question surgit comme un cri de désespoir « Que doit-on faire pour faire ce que Dieu accomplit Lui même, c’est à dire Ses oeuvres ? »
Généralement cette question se réveille bien souvent quand nous sommes à bout, ou dans une période difficile et floue. La perte de repères entraîne forcément cette interrogation !
C’est intéressant de voir la réponse de Jésus au moment du réçit :
Jean 6:29 « Jésus leur répondit: C’est ici l’oeuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Aujourd’hui nous pourrions trouver la réponse un peu simpliste et limite provoquante… peut-être parce que nous nous détournons si vite de la simplicité qui est en Christ (2 Cor 11:3). En utilisant l’expression « c’est ici, c’est là » Jésus nous ramène toujours au moment présent, en ce que Dieu fait maintenant et actuellement. Cela nous éviterait tellement de troubles et d’inquiétudes, si nous arrêtions de projeter, de prévoir ou d’anticiper l’oeuvre de Dieu dans le temps. Notre Père céleste nous a transfèré en sa vie éternelle, son royaume éternel, son dessein éternel, et son planning éternel ! De toute éternité Dieu déploie ce qui a déjà été au moment présent ! (Ecc 3:15) Car Il est celui qui se nomme « Je SUIS », et non pas « J ETAIS ou JE SERAI ».
Jésus détourne tout de suite l’attention de ses auditeurs du « faire » vers le « croire ». Il nous reconduira toujours à la simplicité de la foi en Lui, lorque nous focaliserons sur ce que nous pouvons faire ou devons faire… En fait c’est comme s’Il nous disait « Il ne s’agit pas de vous et de ce que vous pouvez faire pour accomplir les oeuvres de Dieu, mais il s’agit de moi, et toujours de moi pour accomplir les oeuvres de mon Père ». Dans sa nature même, Jésus ne peut s’empêcher de retirer le fardeau du faire religieux pour le remplacer par la Foi et la Vie en Lui et en ce qu’Il fait maintenant. (.Ap 21:5 « Voici, je fais toutes choses nouvelles »)
Que la réponse de Jésus résonne avec puissance dans le coeur de ceux qui ont choisi de s’aligner à ce que Dieu accomplit aujourd’hui en son peuple. Nous pouvons être destabilisés, attristés, frustrés, éprouvés de ne plus savoir comment faire… mais pourtant Jésus continuera de souffler à notre esprit « Crois en Moi mon fils et ma fille, crois en Moi qui fait maintenant l’oeuvre de Dieu en toi, à travers toi et avec toi. » Et c’est bien suffisant, c’est l’évangile de Christ, Puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit et non pas de quiconque fait.
Jn 11:40 « …Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »
Mc 9:23 « …Tout est possible à celui qui croit »
Mt 19:26 « …Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. »
Merci Fabien, ce rappel nous fait vraiment du bien (même si ça peut faire mal à quelques endroits)
Christ et rien que Christ en nous et au travers de nous peut faire les oeuvres qui sont agréables au Père.
Cela nous encourage tout à nouveau.
Soyez bénis au de là de vos espérances les plus folles car rien n’est impossible à Dieu et IL veut que Son oeuvre parfaite déjà établie dans les cieux soit connue et expérimentée par Ses enfants
Bisous affectueux à vous quatre
Martine
Merci Martine ! Content si ça encourage c’était le but 😉
Et oui comme tu dis, on croit à la « folie » du Royaume des cieux qui renverse les choses de ce monde ! Et on a de quoi la tester 🙂
Excellent, j’ai lu Jean 6 ce matin en lecture du jour 🙂
Je ne peux dire que Amen !
A bientôt les amis
Quelle synchronisation inspirée 😉
En tout cas, agréablement étonné de te voir sur le blog !
Bonjour à ta petite famille
Complètement Ok
Super l’image, tout un message en soit.
Parfois le sentiment d’être seul, tendance à baisser la tête devant le défi, devant la sortie qui semble ne pas se rapprocher et l’environnement qui reste menaçant. Heureusement il y a le petit sac, et qu’est-ce qu’il y a dans le petit sac, i l y a Christ. Je ne parle pas du petit sac sur le dos, je parle du personnage qui pour passer doit être un « sac à Christ » 😉
Je la prend pour ma collection
Tchô les amis
T’as de bons yeux, j’avais même pas vu le sac ! En tout cas sympa l’analogie du « sac à Christ » !!
En plus dans les deux sens ça fonctionne…
Etre un sac pour Christ, et Il nous transporte où Il veut !
Et avec tout le respect… »Christ notre sac à dos » (Christ en nous), c’est L’avoir en permanence et Le montrer partout où l’on est 😉