En ce temps de Pâques (très particulier cette année 2020), je voulais vous partager un passage de mon article publié dans le Melkimag et y ajouter quelques pensées supplémentaires.
A Cana
Les parallèles entre le « premier des signes miraculeux que fit Jésus » à Cana et sa mort et résurrection sont nombreux et je ne les détaillerai pas tous. Mais, je crois que l’Époux veut rappeler à sa Bien-aimée ce qui est disponible, aujourd’hui même, afin qu’elle en réalise la portée et puisse l’expérimenter concrètement dans cette nouvelle saison qui s’ouvre.
Je me suis d’ailleurs pour la première fois arrêtée sur « Cana » et je me suis demandé si cette ville avait une signification particulière. J’aime la signification des prénoms et des lieux, il y a parfois comme des trésors « cachés », pourtant je n’y pense pas toujours. Cana veut dire : « l’endroit des roseaux », et c’est ici que Jésus se donne symboliquement, la première fois, bien qu’il ait dit à Marie sa mère : « Mon heure n’est pas encore venue ». Il accomplit alors sur ce lieu cet acte-miracle prophétique (mais très concret) où l’eau est changée en vin ; vin qui sera « changé » symboliquement en sang lors du Repas de la Pâque de Jésus avec ses disciples, sang qui coulera littéralement peu de temps après, pour tous. Tant de symboles devenus réels.
Je suis justement allée plus loin dans Matthieu 27 : 29-30 « Et ayant fait une couronne d’épines entrelacées, ils la mirent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite ; puis s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : nous te saluons, Roi des Juifs ! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. » (aussi en Marc 15 : 19) ; puis en Matthieu 27 : 48 « Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. »
Ils sont là, les roseaux… au moment où Jésus se donne pour nous, symboliquement, prophétiquement et physiquement, dans les coups, l’humiliation, la crucifixion et la mort. Oui, ce festin à Cana est si riche de symboliques – devenues réelles ; l’eau qui purifie (les jarres servant à la purification, remplies d’eau), le sang (le vin) qui donne la Vie.
Jean 19 : 34 « mais un des soldats lui transperça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. »
Le premier vin à Cana était épuisé et Jésus a donné le meilleur des vins, signe d’une Nouvelle Alliance. Ce parallèle de l’eau mêlée de sang me fait penser à la naissance d’un bébé. Quand la femme accouche, elle perd les eaux, et le sang sort alors que le bébé vient au monde. Ce vin est meilleur que le premier, symbole de la Nouvelle Alliance meilleure que l’Ancienne. Oui, une Nouvelle Naissance, une Vie Nouvelle… et abondante ! Les jarres sont remplies à ras bord (il y a l’équivalent de 600 litres), nous ne manquons de rien, car il nous a complètement et absolument tout donné, et qu’il a fait de nous une nouvelle et parfaite création. Que nous ne le manifestions pas encore ne veut pas dire que ce n’est pas déjà fait.
En Egypte
Je reviens maintenant à la première Pâque, celle qui nous parle aussi, prophétiquement et concrètement du sacrifice de Jésus, du passage de l’esclavage à la liberté, la direction vers le pays promis, vers une vie nouvelle. Là encore, je ne développe pas, vous connaissez les parallèles. Mais en repensant au passage précédent sur Cana et en relisant dernièrement la traversée de la Mer Rouge, j’avais juste envie de me remémorer la façon absolument incroyable et miraculeuse dont les hébreux traversent à sec cette mer et comment les Égyptiens eux, meurent noyés.
Je suis consciente de ne rien amener de nouveau ici, c’est un simple désir de rappeler le magnifique parallèle entre cette mer rouge et le sacrifice de Jésus. Lui qui a ouvert le chemin pour que nous puissions « passer à sec », sortir de l’esclavage pour vivre la liberté, gagner l’accès à notre pays promis : la Cité Céleste, un lieu d’où coulent les bénédictions. Si nous utilisons souvent le nom de « la mer rouge », “sûp̱ yām”, signifie littéralement “mer des roseaux” (je dois dire que j’avais complètement oublié…). Ces roseaux prophétiques sont aussi là (!) alors que Dieu y noie tous nos ennemis (= toutes les formes d’esclavage : le péché, la maladie, la pauvreté, etc.) afin qu’ils ne puissent pas nous poursuivre ni nous atteindre. Oui, le sang de Jésus, tout suffisant continue de recouvrir aujourd’hui encore chacun de nos ennemis, c’est FAIT !
Si nous sommes encore parfois comme les hébreux dans le désert, nous sommes pourtant appelés à vivre la liberté offerte et à entrer chaque jour dans notre terre promise, la Cité Céleste, car le passage est ouvert.
Bonne Pâques à tous, unis en Lui ! Proclamons la résurrection !
« Précieux » billet, le lire et m’y imprégner, est une vraie bénédiction pour moi. Merci Claire…
Merci !
Merci Fabien, c’est puissant ce que tu nous livres dans cet article.
Je suis touchée.
Bonnes fêtes de Pâques à vous les amis❤️.
Bisous
Iza
Bon je rectifie ma grosse erreur, merci ma douce Claire pour ce post en plus c’est écrit au féminin, ça me va pas bien le confinement…
Mais oui, quelle erreur ! C’est parce que je me mets à trouver moi aussi des pépites dans la bible, je perturbe les gens haha !
ALLÉLUIA ! Oui, Il est ressuscité, proclamons, célébrons et vivons cette Vie de résurrection !
Merci Claire pour tes articles toujours si bien inspirés et inspirants.
Merci aussi pour ces pépites que tu découvres et nous partage dans les écritures, comme ces significations de noms, et tous ces parallèles. Je suis toujours émerveillée de ces trésors cachés qui une fois découverts, révèlent toujours cette incroyable providence divine. C’est fou de voir comme tout se recoupe toujours du début à la fin…
J’aime aussi énormément l’image de la naissance, de l’accouchement plus précisément, que tu emploies pour faire le parallèle avec l’eau et le sang, c’est une image très parlante je trouve.
Merci encore pour ce partage.
Bonne Pâques à tous, soyez bénis ! 😘
Oui, tout est si prophétique et continue de l’être ! Merci pour le message Stéphanie.