Jésus aimait raconter des paraboles touchant aux fêtes, aux festins. En effet les fêtes impliquent la participation, l’amitié, la joie, l’honneur, la satisfaction, la simplicité, l’égalité…(Lc 14:10, Mt 22:2-9, Mt 25:10, Lc 14:8, Jn 2:2…)
Finalement ces fêtes sont tellement à l’opposé de la religion des hommes, froide, agrémentée de législations, de règles, de fardeaux, de hiérarchisation…
Il existe le Fruit de l’Esprit qui est l’Amour (Ga 5:22). Cet amour bouillonne de tant de joie, d’allégresse, de légèreté, de beauté quasi aveuglante, de plénitude, que lorsque nous mangeons au-dedans de ce fruit pour la première fois, on ne veut plus rien d’autre !
C’est peut-être aussi à cela qu’on reconnait l’authenticité de cette expérience, lorsque notre palais n’accepte plus les imitations, les contrefaçons, les semblants de piété.
Dans la tradition hébraïque l’aspect festif n’était pas un concept étranger. Pourtant, ils ont été incapables de relier leurs fêtes à la nature même du royaume de Dieu. Un Royaume de fête, de réjouissance. Un Royaume qui n’exclut jamais mais qui peut-être manqué lorsqu’on ne le voit pas. Un royaume où chacun a sa place au banquet « seulement » s’il réalise qu’il est déjà invité ! (Mt 22, Lc 15)
Son amour est festin car c’est un symbole même de la participation, du partage, de la communion ! L’union du divin avec l’humain ! La joie de toucher et de savourer l’Union déjà scellée et perfectionnée avant même la fondation du monde est indescriptible. (Eph 1:4, 1 Pi 1:8, 1 Cor 6:17)
Nous connaissons désormais que nos noms sont écrits depuis les âges dans les cieux ! Et cela suffit à Sa et Notre Réjouissance ! (Lc 10:20)