Jésus ne révèle pas la vie éternelle comme une durée, mais comme une connaissance (Jn 17:3, 1 Jn 5:20). Cette connaissance intérieure implique les profondeurs et les hauteurs de Christ. Elle est expérimentée dans les profondeurs de notre sein en sa source jaillissante et les hauteurs du trône céleste, en notre assise avec Christ. Les deux perspectives sont en fait une seule réalité.
L’éternité n’est pas des successions de moments, mais la profondeur infinie du moment.
Plus le moment est empli de l’expérience de nos profondeurs, du Trésor de notre coeur, plus il devient lourd du sacré.
Plus le moment est perçu d’en haut, plus il paraît aisé.
Plus le moment devient Sa Présence, plus notre présent reste éternel.
Plus le moment est incarné de Christ, plus nous entrons dans l’éternité.
Un jour viendra, le temps ne sera plus long, il deviendra comme Un seul Moment pour l’Homme… On l’appelle Dieu éternel.
Magnifique, c est le mot qui me vient .Je saisit la beauté de cette révélation. Merci.
J’avais jamais perçu l’éternité comme cela mais ça me cause bien !
Merci !
Trop beau ! Merci Fabien. Quelle belle et profonde révélation !
J’étais justement en train de lire un poème de Thérèse de Lisieux qui dit : « Ma vie n’est qu’un instant… prier pour demain, oh non, je ne le puis…Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui, alors je chanterai sur la lyre des anges, l’Eternel Aujourd’hui ! »
Thérèse ne prie pas pour le lendemain, elle ne s’en soucie guère, car elle vit intensément, en profondeur et intérieurement la Présence et l’Amour de Christ.
Et lorsqu’elle parle de « jour sans couchant », qui luit sur son âme, cela me fait penser aux passages de l’Apocalypse où il est dit qu’il n’y a ni jour ni nuit (ce sont des repères de temps humains, terrestres), mais que cette Vie d’éternité, c’est d’être à la lumière de la Gloire de Dieu, d’être «éclairés » uniquement par sa Gloire ( et être éclairé, cela nous ramène bien au thème de la connaissance ;-))
Je pense que lorsque nous avons cette plénitude de conscience ou connaissance de la présence et de l’Amour de Christ en nous, alors nous sommes comme en « appesanteur », un peu comme suspendus dans l’espace et le temps, sans que les circonstances ou contingences extérieures n’exercent de pression ou d’influence sur ce que j’appelle ce « noyau dur » d’Amour en nous, que rien ni personne ne peut altérer, détruire, ou nous enlever !
Bises les amis!
Coucou! Et oui…c’est encore moi 😉 ton billet m’a inspiré tellement de choses, et je voulais encore te remercier d’avoir partagé ça avec nous!
J’ai lu l’autre jour un verset de la Bible qui m’a interpelé à ce sujet, c’est dans Jean 12:50, où Jésus affirme que le commandement de son Père est la Vie éternelle. Or c’est la seule fois (si je ne me trompe pas), où le « commandement » est associé à la Vie éternelle. Toutes les autres fois, on peut lire que le seul «commandement », c’est l’Amour ! Alors pour moi, l’équation est simple : Vie éternelle = connaissance de Dieu = Amour (puisque Dieu est Amour) 🙂
C’est cet « état d’être d’Amour » en Christ, comme un cri ou un écho d’amour parfait et constant qui se propage à l’infini et remplit notre être et l’instant et nous fait sentir cette union, cette unité en Lui, comme si l’on portait TOUT en soi, partout et toujours !
Bises les amis, soyez bénis! <3
Je n’ai même pas pensé à l’indiquer ce verset (Jn 12:50) !
Vraiment génial, Merci pour les deux partages :-))
Au top Stéphanie !