Voilà un témoignage que je me réjouis de vous partager ! Je vous le raconte tel que je le connais aujourd’hui, je n’ai eu les pièces du puzzle que récemment.
Mon roman « La Cité – Les clés » est auto-publié en novembre 2016. Assez rapidement, avant même sa sortie, j’ai le désir qu’il soit traduit. J’ai le sentiment que ce serait bon de le faire, avant même de savoir si j’écoulerai mon stock de livres en français !
En décembre 2016, je décide de me renseigner sur le prix pour une traduction. Très rapidement, je sais à qui demander. C’est une femme, Esther, que j’ai eu l’occasion de rencontrer à quelques reprises, sans lui avoir jamais parlé. Je ne sais même plus comment j’ai entendu dire qu’elle est traductrice ! Ce que dégage sa famille quand je la vois est tellement lumineux que c’est comme si ce choix s’imposait à moi. Elle habite à Nantes, nous sommes près d’Angers.
Je la contacte par mail afin de connaitre sa disponibilité et le tarif. Elle est intéressée mais le coût de 4000 euros bloque la suite ! (C’est un prix au nombre de caractères). Fabien a démissionné depuis quelques mois et nous n’avons pas cette somme sur notre compte en banque. Je ne suis pas déçue, je me dit juste que ça ne doit pas être le moment, mais je reste convaincue que cela se fera un jour. Nous en restons là.
Les mois passent. Nous sommes en novembre 2017, presque un an plus tard. Pour fêter la 1ère année de sortie de mon livre, je publie une « interview de lecteurs » et j’y évoque mon projet de le traduire un jour.
Je ne sais pas que dans la même période, Esther repense à mon livre (sans l’avoir lu, ni l’interview) et elle prie pour qu’il puisse être traduit.
Je ne sais pas non plus qu’au même moment, R., un monsieur que je ne connais pas mais qui a lu mon livre et l’a énormément apprécié lit mon interview. Il habite Vannes. Il connait quelqu’un dans son assemblée chrétienne à Rennes qui est traductrice. Il lui demande si elle serait intéressée pour traduire mon livre. Elle lui répond qu’il faut une traductrice de langue anglaise maternelle, ce qui n’est pas son cas mais qu’elle connait quelqu’un qui connait quelqu’un…
Elle envoie donc la proposition à l’amie en question, qui l’envoie à son tour à la traductrice qu’elle connait.
C’est ainsi que quelques jours après avoir prié pour que mon livre soit traduit, Esther reçoit dans sa boite mail une proposition pour traduire mon livre ! Bien sûr, elle est intéressée ! Elle répond en donnant son tarif. Pas de retour.
De notre côté nous ne savons pas ce qui se trame, mais ça y est, nous avons des acheteurs pour notre maison et nous allons récupérer l’argent investi dedans les 6 dernières années. On se dit avec Fabien que ce serait bien de prier pour savoir si c’est l’occasion d’investir dans la traduction du livre, mais nous ne prenons pas le temps de le faire… Il y a encore quelques mois jusqu’à la concrétisation de la vente.
Début décembre 2017, je croise Esther à Toulouse, qui me dit qu’elle a entendu parler de mon livre au mois de novembre et que quelqu’un demandait à ce qu’il puisse être traduit. Je suis étonnée mais cela m’encourage dans mon ressenti.
Début 2018, nous prions avec Fabien pour recevoir le coeur de Dieu pour ce projet. Nous sentons le feu vert d’investir pour le traduire. J’envoie donc la proposition à Esther afin de savoir si elle est toujours intéressée et j’en profite pour lui demander un peu plus de détails sur toute cette histoire. Elle ne connait pas non plus l’homme en question, mais je retrouve sa trace (appelez-moi détective Claire 😉 ). Mais en tout cas de connaitre les détails m’atteste que le feu vert est bien… vert !
Je me permets de le contacter pour le remercier en lui expliquant ce que sa demande a provoqué et comme il est incroyable de voir comment Dieu fonctionne.
R. me répond qu’il est ravi et qu’ils ont décidé avec sa femme de financer une partie de la traduction. Waouh, je suis touchée et encouragée. Des gens que je ne connais même pas !
Et voilà, la traduction est lancée et devrait être prête en début d’été. Le plus drôle c’est que pour le moment, je sens que j’obéis, mais je n’ai aucune idée de la suite de cette histoire et à quoi va servir cette traduction.
Alors à la prochaine, pour de nouvelles aventures !